Une cigogne terrorise un village allemand !

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Bergholz, un petit village du Land de Mecklembourg-Poméranie au nord-est de l'Allemagne, vit depuis quelques jours sous la menace d'une cigogne. L'échassier attaque voitures et maisons à violents coups de bec.

 

Traditionnellement, la présence d'une cigogne aux alentours de sa maison est synonyme de bonheur et de prospérité. Mais les 372 habitants de Bergholz ont tout lieu de penser le contraire. Depuis quelques semaines, une cigogne qu'ils ont baptisée "Meister Adebar " - en références au surnom souvent donné à ces oiseaux dans les contes allemands - leur mène la vie dure.

Comme dans Les Oiseaux d'Hitchcock, l'échassier attaque voitures et maisons à violents coups de bec. Le Point rapporte que l'oiseau s'en est pris à au moins quatre voitures et plusieurs fenêtres depuis le début du mois de juillet. Des dégradations que les habitants n'ont pas pas su interpréter. D'où pouvait venir toutes ces éraflures retrouvées au petit matin sur leurs véhicules ? Ce n'est que le jour où la cigogne a été prise sur le fait que tout est devenu limpide à leurs yeux.

Un problème avec son reflet

Des spécialistes avancent que le volatile n'apprécie manifestement pas son reflet. A proximité d'une vitre ou d'une fenêtre, la cigogne croit tout simplement avoir à faire un ennemi. Du coup, elle attaque son reflet à coup de bec, quitte à se blesser.

C'est que le migrateur a de la famille à défendre. Meister Adebar a encore sous sa responsabilité trois cigogneaux incapables de voler. Mais voilà, l'instinct du volatile n'a pas que des répercussions matérielles. Il trouble aussi le sommeil des habitants. Au quotidien local, Nord Kurier, Johanna Preuss raconte comment une attaque de la bestiole l'a tirée du sommeil vers 5 heures du matin.  

Jusque-là, les habitants faisaient bon ménage avec la cigogne. Par la force des choses. Environ 850 cigognes nidifient chaque année quelques mois dans la région avant de repartir vers des cieux plus cléments, au sud, à l'automne.

D'ici à ce départ attendu, les habitants n'ont plus d'autres choix que de protéger voitures et baies vitrées avec des couvertures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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